Le SARS-CoV-2 et le COVID-19 maladie du siècle

coronavirus

Le SARS-CoV-2 :

  •  Apparu en janvier 2020 en Chine
  •  C’est un virus de la famille des coronavirus
  •  A la forme de couronne :virus protégé de couronne de proteine
  •  Provoque La maladie nommée COVID-19 :nommée par l’Organisation mondiale de la Santé – OMS
  •  Depuis le 11 mars 2020, l’OMS a qualifié le COVID-19 comme pandémie ; c’est-à-dire que l’épidémie est désormais mondiale.
  •  Peut provoquer un simple rhume comme une grave infection respiratoire de type pneumonie1 , à l’origine d’épidémies mortelles.

Les symptômes :

  •  La fièvre (supérieure à 37,5°C)
  •  Toux sèche ou grasse.
  •  Certaines personnes peuvent également souffrir de courbatures, de maux de tête, d’une sensation d’oppression ou d’essoufflement. Ces symptômes évoquent une infection respiratoire aiguë. 
  •  La perte brutale de l’odorat, sans obstruction nasale et disparition totale du goût sont également des symptômes qui ont été observés chez les malades.
  •  Chez les personnes développant des formes plus graves, on retrouve des difficultés respiratoires, une insuffisance rénale aiguë, voire une défaillance multiviscérale pouvant mener jusqu’à une hospitalisation en réanimation et au décès.

Incubation :

Le délai d’incubation3 est de 3 à 5 jours en général, il peut toutefois s’étendre jusqu’à 14 jours. Pendant cette période, le sujet peut être contagieux : il peut être porteur du virus avant l’apparition des symptômes ou à l’apparition de signaux faibles.

Transmission :

  •  Cette maladie se transmet  par les gouttelettes de salive projetés en toussant ou en éternuant. Donc, pour être transmis, on aura besoin de contacts étroits et prolongés (en famille, même chambre, probablement dans l’hôpital …) ou la distance d’au moins un mètre du malade n’est pas respectée, en l’absence de mesures de protection efficaces.
  •  Le facteur de transmission le plus important est le contact des mains avec des surfaces infectées puis avec la bouche, le nez ou les yeux (qui sont les chemins qui portent à l’organisme ce modeste virus).

Il faut donc se laver fréquemment les mains avec du savon ou du gel hydroalcoolique, éternuer et tousser dans son coude, utiliser des mouchoirs à usage unique, ne pas se serrer la main, ni faire la bise pour dire bonjour.

Survie et résistance du coronavirus à la chaleur :

  •  En fonction des températures et du taux d’humidité, Ce virus peut survivre de quelques heures, à quelques jours, sur des surfaces non désinfectée. Les études sont en cours pour préciser tout ça.
  •  Les virus n’aiment pas la chaleur. « On estime que le virus n’est plus viable à partir d’une exposition à 56°C pendant 20 à 30 minutes ou à 65°C pendant 5 à 10 minutes », Anne Goffard, médecin virologue au CHU de Lille confirme cette fourchette, ajoutant que « c’est ainsi que nous stérilisons nos matériels »
  •  Cette température détruit les protéines de surface qui permettent au virus d’infecter les cellules. Il est enfin impossible d’affirmer qu’une météo printanière ou estivale, avec des températures plus chaudes, aura raison du Covid-19, S’exposer au soleil, ne tuera pas le virus.

Alors boire du thé, des tisanes, des bouillons, des soupes ou plus simplement de l’eau chaude, cela ne sert à rien », disant Anne Goffard dans «  Le Monde »« Les virus sont tués par les hautes températures, mais on parle là de plus de 56 °C. Si l’organisme d’un humain atteint cette température-là, s’il ne peut pas le refroidir, lui aussi meurt. C’est déjà compliqué de survivre à 43°C », insiste Astrid Vabret, cheffe du service de virologie du CHU de Caen (Calvados), répondant à franceinfo.

« Si rester hydraté en buvant de l’eau est important pour la santé en général, cela n’empêche pas d’être infecté par le coronavirus ».

les recherches montrent que:

  •  Le coronavirus est d’origine animale : une espèce héberge le virus sans être malade et le transmet à une autre espèce, qui le transmet ensuite à l’homme. ** Cet animal pourrait être la chauve-souris notamment l’espèce Rhinolophus affinis .
  •  Il est très vraisemblable qu’un mammifère ait servi d’hôte intermédiaire entre la chauve-souris et l’homme. Cet animal intermédiaire n’est pas identifié avec certitude, mais le pangolin2 est suspecté.
  •  Les chinois ont estimé que l’espèce transporteur pourrait être le pangolin, mais sans confirmation définitive.
  •  On peut penser que la contamination humaine est causée par la manipulation de ces mammifères :sa chair est consommée en Asie et ses écailles sont utilisées en médecine chinoise .

Le virus est la mutation:

  •  À ce jour il n y a pas d’arguments scientifiques suffisant en cette faveur. Les travaux de recherche se poursuivent aujourd’hui pour mieux connaître le virus.
  •  D’après les recherches, la majorité des mutations des virus sont neutres, et le reste plus souvent bénéfiques pour l’Homme que l’inverse. Réellement, dans la majorité des épidémies, les virus évoluent vers moins de dangerosité mais plus de diffusion.

Système immunitaire :

L’organisme, quand il rencontre un virus, développe des défenses immunitaires appelées anticorps, lui permettant de se défendre contre ce virus. Jusqu’à ce jour, aucun cas réellement confirmé de re-contamination ne semble avoir eu lieu.

Les vaccins :

  •  Le Covid-19 est tellement nouveau et spécifique, Les vaccins existants contre la pneumonie4 , comme le vaccin antipneumococcique5 et le vaccin contre Haemophilus influenza type B (Hib)6, ne protègent malheureusement pas contre le coronavirus alors qu’il faut élaborer un propre vaccin .
  •  Des dizaines d’essais cliniques sont  actuellement en cours. Des tests sont également menés pour évaluer l’efficacité du vaccin BCG dans la lutte contre le nouveau coronavirus.
  •  Le cycle de développement d’un vaccin prend plusieurs années. Mais actuellement, les entreprises accélèrent le rythme de leurs recherches et raccourcissent les délais de mise au point.

Traitements contre le Covid19:

  •  Pour le moment, les traitements sont  symptomatiques (ils visent à soulager les symptômes) :par exemple contre la fièvre (paracétamol)… Dans les formes sévères, les personnes malades peuvent recevoir des antibiotiques lorsqu’une co-infection bactérienne est présente, être mises sous assistance respiratoire…
  •  Le Plaquenil7, comportant de l’hydroxychloroquine7, est un dérivé de la chloroquine. Deux à trois fois moins toxique et mieux toléré que la chloroquine, contrairement à la Nivaquine. Son autorisation de mise sur le marché indique qu’il peut être prescrit dans le traitement de la polyarthrite rhumatoïde, du lupus érythémateux disséminé, ou en prévention de l’allergie solaire. À l’heure actuelle, le Plaquenil est préféré à la Nivaquine dans ces trois indications.

contre-indications de la chloroquine et de l’hydroxychloroquine :

  •  Les maladies de la rétine
  • Une allergie aux composants.
  •  Ces molécules sont également incompatibles avec certaines maladies chroniques ou traitements.
    L’Agence du médicament (ANSM) alerte dans un
    avis publié le 30 mars sur un risque potentiel d’interaction avec les traitements habituels d’un patient, ce qui augmente leur toxicité.
  •  L’hydroxychloroquine est  contre-indiquée avec :

le citalopram8, l’escitalopram9, l’hydroxyzine10 , la dompéridone11 et la pipéraquine12.

Les chinois se sont basés sur l’hydroxychloroquine pour traiter le Covid-19. Ils ont fait des études in vitro et in vivo, mais pour sa conformité seule celle du 6 mars a retenu l’attention des chercheurs internationaux.

Étude du 06 Mars :

A porté sur 30 patients atteints du Covid-19 : la moitié de ces patients a pris de l’hydroxychloroquine, l’autre moitié a reçu les soins conventionnels. Après sept jours, 13 des 15 patients qui suivaient ce traitement ont été testés négatifs :le coronavirus avait disparu de leur organisme. Le groupe qui n’a pas ingéré d’hydroxychloroquine, 14 des 15 patients n’étaient plus atteints du Covid-19 à la fin de l’expérience. On a conclu que les malades des deux groupes ont donc mis le même temps pour guérir.

En europe :

**L’essai clinique Discovery a débuté le 22 mars avec l’inclusion des premiers patients à l’hôpital Bichat à Paris et au CHU de Lyon. L’essai a démarré avec 5 modalités de traitement. Plusieurs molécules sont testées : le remdesivir13, la combinaison lopinavir14 et ritonavir14, la combinaison lopinavir, ritonavir et interféron bêta15, et l’hydroxychloroquine.

En France:

** Études de l’IHU Méditerranée Infection( Pr Didier Raoult et son équipe située à Marseille) : Dans une étude publiée sur son site le 28 mars, l’Institut hospitalo-universitaire (IHU) Méditerranée Infection et l’unité de recherche (Mephi) Microbes Evolution Phylogénie et Infection d’Aix-Marseille Université préconisent une bithérapie associant l’hydroxychloroquine et un antibiotique, l’azithromycine, dans le traitement de l’infection à Covid-19. Cette étude a été menée sur 80 patients français hospitalisés et testés positifs au Covid-19.

L’équipe du professeur Raoult : 78 sur 80 de ces patients ont connu une « amélioration clinique » rapide de leur état de santé et ont pu quitter les soins intensifs au bout de cinq jours. Un patient, âgé de 86 ans, est décédé et un autre, de 74 ans, est toujours dans un état très grave.  Toutefois, il est impossible d’en tirer des conclusions formelles, car aucune comparaison avec un groupe de patients équivalent et non traité n’a été réalisée. Le médecin généticien Axel Kahn souligne que les données connues sur 600.000 cas (NDLR : de maladie covid-19) sont : 85% de cas bénins, 15% de cas sévères, 5% de cas en soins intensifs. Chiffres retrouvés aussi chez les 80 personnes traitées à l’IHU de Marseille. »

Rôle de la chloroquine et l’hydroxychloroquine :

Empêchent les étapes d’entrée et de sortie du virus Sars-CoV-2 dans des cellules cultivées in vitro, d’où l’arrêt de sa réplication et sa propagation. les scientifiques de l’IHU Méditerranée affirment que Ces traitement diminuent la charge virale, et donc le temps de portage du virus. Durant leur étude, la charge virale dans les écouvillons naso-pharyngés testés quotidiennement montre une réduction significative 6 jours après l’inclusion (toujours en l’absence de groupe contrôle).

NB : le Plaquenil est un anti-inflammatoire et  immunomodulateur. C’est pourquoi il est utilisé dans le traitement  du lupus16 et de la polyarthrite rhumatoïde17. Il aiderait à « rééduquer » la réponse immunitaire.

En conclusion :

Face au coronavirus, il existe des gestes barrières simples pour préserver sa santé et celle de son entourage :

  • Se laver les mains très régulièrement.
  • Tousser ou éternuer dans son coude ou dans un mouchoir .
  • Saluer sans se serrer la main, éviter les embrassades .
  • Utiliser des mouchoirs à usage unique et les jeter .
  • Éviter les rassemblements, limiter les déplacements et les contacts .

1.détresse respiratoire aiguë.

2. un petit mammifère à écailles, en voie d’extinction.

3. c’est la période entre la contamination et l’apparition des premiers symptômes .

4. La pneumonie est une infection pulmonaire d’origine bactérienne ou virale, potentiellement mortelle. Elle peut être provoquée par des virus, des bactéries ou des champignons .

5.Le pneumocoque ou Streptococcus pneumoniae est une bactérie, variété de streptocoque, très répandue qui colonise habituellement le rhinopharynx. Certains types de pneumocoques ne sont pas pathogènes. D’autres sont responsables de différentes maladies respiratoires, principalement pneumonies et méningites (30 % des méningites en France), et dans une moindre mesure d’autres infections (notamment otites aiguës, septicémies).

6. Haemophilus influenzae de type b (Hib) est une bactérie responsable d’une pneumonie sévère, d’une méningite et d’autres maladies invasives presque exclusivement chez les enfants de moins de 5 ans. Il est transmis par les voies respiratoires des individus infectés aux sujets sensibles.

7. Est indiqué pour le traitement de la polyarthrite rhumatoïde en phase active et chronique et dans le lupus érythémateux dissipé et disséminé .

8. Seropram et génériques : utilisé pour le traitement de:

9. Seroplex et génériques :  utilisé pour le traitement de:

.Episode dépressif majeur 

10. Atarax et génériques : utilisé pour le traitement de:

· manifestations mineures de l’anxiété chez l’adulte,

· prémédication à l’anesthésie générale,

· traitement symptomatique de l’urticaire,

· chez l’enfant de plus de 6 ans, traitement de deuxième intention des insomnies d’endormissement liées à un état d’hyper-éveil (vigilance accrue liée à des manifestations anxieuses au coucher), après échec des mesures comportementales seules.

11. Motilium et génériques :utilisé pour le traitement de:

est utilisé chez l’adulte et l’enfant pour traiter les nausées et vomissements (sensation de malaise).

12. Eurartesim : Ce médicament est un antipaludique : il inhibe la reproduction du parasite responsable du paludisme. Il associe deux substances qui ont des modes d’action différents.

Il est utilisé dans le traitement curatif du paludisme.

13.  un inhibiteur nucléotidique analogique, avec une activité antivirale efficace in vitro contre divers virus, y compris le virus Ebola, le virus Marburg, HCoV-NL63, HCoV-OC43, HCoV-229E, le virus de l’hépatite souris (MHV), SARS-CoV, MERS-CoV et le coronavirus de chauve-souris apparenté, HKU5 et PDCoV (delta-coronavirus porcin). Le remdesivir aurait également une activité antivirale potentielle contre un nouveau coronavirus 2019 (appelé 2019-nCoV, nCoV2019 ou COVID-19).

14. Ce médicament est un antirétroviral actif sur le virus de l’immunodéficience humaine (VIH). Le composant actif est le lopinavir, qui appartient à la famille des inhibiteurs de la protéase du VIH (antiprotéases). En bloquant cette enzyme, il empêche la reproduction du virus dans les cellules infectées, sans toutefois permettre son élimination. L’autre composant est le ritonavir, qui est également une antiprotéase, mais qui n’est pas utilisée dans cette association à une dose antivirale, mais à une dose permettant d’augmenter les concentrations du lopinavir dans l’organisme (effet dit de « booster »).

15. Les interférons sont une famille de protéines d’origine naturelle, produites par les cellules eucaryotes en réponse à une infection virale et à d’autres inducteurs biologiques. Les interférons sont des cytokines médiatrices d’activités antivirale, antiproliférative et immunomodulatrice.

 16. Est une maladie chronique auto-immune, qui survient lorsque le système immunitaire s’attaque aux cellules de l’organisme et les détruit. Il peut toucher de nombreuses parties du corps, dont les articulations, la peau, les reins, le coeur, etc. C’est la raison pour laquelle on parle de lupus disséminé ou « systémique ». Le lupus peut causer des symptômes aussi différents que des poussées de fièvre inexpliquées, des douleurs et un gonflement des articulations, des troubles de la vision et bien d’autres.

17. Est un rhumatisme inflammatoire chronique qui se manifeste par des articulations gonflées et douloureuses, et qui évolue par poussées. Cette pathologie est deux à trois fois plus fréquente chez les femmes que les hommes, et atteint un pic autour de 45 ans.

Soyez le premier à commenter

Poster un Commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*